L’Originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes
À paraître
Si la critique d”art américaine a été dominée par Clement Greenberg dans l’immédiat après-guerre et jusqu’au milieu des années soixante, Rosalind Krauss en est la figure principale depuis plus de vingt ans. Non seulement ses prises de position audacieuses connurent très tôt un retentissement considérable (elle fut le critique du minimalisme, par exemple), mais elles furent amplifiées par son enseignement (on trouve parmi ses élèves les meilleurs historiens et critiques actuels de l’art moderne en Amérique) et par la revue October, qu’elle fonda avec Annette Michelson en 1976.
Le recueil de textes présentés ici expose à la fois l’itinéraire intellectuel de Rosalind Krauss, la diversité de ses intérêts et sa rare capacité à lier les problèmes esthétiques posés par telle ou telle œuvre d’art aux grandes questions théoriques de notre temps.
Aucun essentialisme dans ce livre, aucun sanglot nostalgique, aucun retour à «l’humain», au «métier» ou à la terre de nos ancêtres. L’art moderne et contemporain a beaucoup à nous apprendre sur nous-mêmes, dit Rosalind Krauss. Encore faut-il lui faire un peu confiance.
Rosalind Krauss occupe la chaire d’histoire de l’art moderne et contemporain à l’université Columbia (New York). On lui doit quantité d’articles sur l’art moderne et le post-modernisme. Elle a publié Terminal Iron Works : the Sculpture of David Smith (1971). The Optical Unconscious (1993), ainsi que, traduits aux Éditions Macula, Le Photographique (1990), Passages (1997) et Les Papiers de Picasso (2013).
index, bibliographie
167 illustrations noir et blancFormat : 18 x 23 cm
ISSN : 1150-2428